Maladies sexuellement transmissibles
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Qu'est-ce que c'est Les maladies sexuellement transmissibles (MST) sont des maladies infectieuses provoquées par des bactéries (gonocoques, tréponèmes...), des virus (hépatite B, herpès, HPV, CMV, Sida...), des champignons (candida albicans...) ou des parasites (chlamydiae, trichomonas vaginalis...). Ces maladies se voient dans tous les pays du monde.
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FréquenceD'après l'Organisation Mondiale de la santé, les 250 millions de cas de MST qui surviennent chaque année dans le monde dont dus à la trichomonase (120 millions), à l'infection à chlamydiae (50 millions), aux verrues génitales (30 millions), aux gonococcies (25 millions), à l'herpès génital (20 millions), à la syphilis (3,5 millions), au virus de l'hépatite B (2,5 millions), au chancre mou (2 millions) et au VIH responsable du Sida (1 million de malades et 12 millions de séropositifs).
En Afrique, la blennorragie concerne 40% des prostituées africaines, la syphilis 20%, la chlamydiase 15%, l'herpès génital 10%, le chancre mou et la dovanose 5%. L'hépatite virale B est vingt fois plus fréquente qu'en Occident. 8O% des prostituées et 12% des femmes non prostituées en Afrique Noire sont séropositives.
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Les signes de la maladie Les MST se manifestent par une atteinte des organes génitaux (gonococcie, syphilis, herpès, condylomes etc) ou par une infection généralisée (syphilis, hépatite B, Sida).
Chez la femme, les leucorrhées sont des sécrétions vaginales, abondantes, blanches ou teintées. Elles s'accompagnent ou non de signes cliniques gênants : irritations, brûlures, démangeaisons , douleurs spontanées ou pendant les rapports sexuels. Elles passent parfois inaperçues de la femme et ne sont découvertes qu'à un examen médical.
Chez l'homme et chez la femme, l'urétrite se traduit par un écoulement urétral, des brûlures à la miction ou la présence de filaments dans les premiers millilitres d'urines.
Les ulcérations génitales et les adénopathies inguinales sont d'autres symptômes évocateurs.
Les principales MST :
Blennoragie ;
Chancre mou ;
Chlamydiase ;
Condylomes ;
Hépatite B ;
Herpès génital ;
Sida ;
Syphilis ;
Trichomonas.
A côté de ces maladies, d'autres MST sont plus rares :
L'infection au cytomégalovirus (CMV) est presque toujours silencieuse mais chez le patient atteint de Sida, elle est très grave ;
Les infections à mycoplasmes provoquent leucorrhées et signes urinaires ;
La vaginite à Gardnerella se traduit par des leucorrhées ayant une odeur désagréable de poisson pourri. Le diagnostic biologique repose sur l'identification du germe. Le traitement fait appel aux antibiotiques ;
Le chancre mou, dû au bacille de Ducrey, était fréquent dans les pays tropicaux mais s'observe aujourd'hui dans les régions tempérées. La lésion génitale est d'abord une papule qui devient pustule puis ulcération. L'ulcération typique est un chancre à bords nets avec liseré rouge sur base molle. Elle est douloureuse à la palpation et siège chez l'homme dans le sillon balano-préputial et sur le fourreau, chez la femme sur les grandes lèvres, les petites lèvres, le périnée. Le bubon, présent dans la moitié des cas, est formé d'adénopathies inguinales, unilatérales, douloureuses avec péri-adénite. Il a tendance à se ramollir et à se fistuliser ;
La gale peut se transmettre par voie sexuelle ainsi que les poux du pubis.
La prévention des MSTA part la chasteté, le "safe sex" et la fidélité, la seule méthode de prévention contre les MST (hormis la vaccination contre l'hépatite B) est l'utilisation correcte du préservatif masculin à chaque rapport sexuel.